Bobby Freeman C'mon And S-W-I-M With Bobby Freeman (CD)

(Ace Records) 25 titres avec livret couleur

Comme dans les clubs de danse topless de North Beach à San Francisco, en 1964, " C'Mon And Swim " marque un retour bienvenu au hit-parade pour le pionnier du rock'n'roll local, Bobby Freeman. On y trouve pour la première fois les enregistrements du chanteur pour le label Autumn, qui retrace également l'émergence d'un Sly Stone précoce en tant qu'auteur, arrangeur et producteur de tous côtés.

C'mon & Swim de Bobby Freeman s'est hissé au sommet du hit-parade américain à l'été 1964, au plus fort de la controverse sur la danseuse topless de San Francisco. Après plusieurs années de Twist, Watusi et Mashed Potatoes, ainsi que le récent assaut de l'invasion britannique, le public américain aurait normalement rejeté une autre mode de la danse, mais le groove contagieux de C'mon & Swim et sa sonorité fraîche et vitale ont assuré un record monstre.

Le talentueux Freeman, dont la carrière n'a cessé de se succéder depuis son succès national Do You Wanna Dance en 1958, a également fait une réapparition remarquée. Tom Donahue et Bob Mitchell, deejays populaires de la SF et propriétaires du label Autumn nouvellement créé, qui, avec'Swim', ont eu un énorme succès dès leur premier essai, sont en partie à l'origine du retour du chanteur sur le devant de la scène.

C'est la première fois sur disque compact que Freeman présente C'mon And S-W-I-M, le classique d'automne de Freeman, et c'est aussi la première fois qu'il donne un bon aperçu de sa période chez le label. Contrairement à tant d'autres albums de l'époque axés sur la danse, tout le matériel d'automne de Freeman est fort, tant au niveau de la composition que de la performance. En plus des rockers comme Do The Monkey qui s'adressent à la discothèque, il existe de nombreuses productions R&B groovy et intelligentes des quartiers chics, le tout géré avec une facilité déconcertante par le chanteur versatile.

Il n'est pas surprenant que cela soit dû à la présence écrasante de Sylvester Stewart, alias le jeune et précoce Sly Stone, en tant que producteur, arrangeur, compositeur et musicien sur pratiquement tous les morceaux. Ce disque est donc un excellent compagnon pour notre rétrospective des années d'automne de Sly, Precious Stone (CDCHD 539). C'mon And S-W-I-M présente l'album complet de 1964 ainsi que toutes les grandes faces non-LP telles que Friends, Cross My Heart et Bobby's cool version of Jackie Lee's The Duck. On y trouve également huit prises de vues alternées et des morceaux inédits - principalement des compositions de Sly - qui donnent un aperçu fascinant de la relation de travail entre l'artiste et le producteur. Nous avons même laissé beaucoup de plaisanteries divertissantes en studio pour illustrer ce point.

Conscient de l'importance des années de " natation " par rapport à sa carrière et à celle de Sly, Bobby a gracieusement accordé une rare interview en profondeur pour la note de couverture, qui est remplie de photos et de souvenirs de l'époque de l'automne. Mais hé, attendez une minute. Et S-W-I-M n'est pas seulement une leçon d'histoire, c'est aussi un disque de fête qui swingue. Alors venez tous, entrez, Bobby va vous montrer comment faire la Nage....

Par Alec Palao

Bobby Freeman

Do You Wanna Dance

Bobby Freeman

Do You Wanna Dance

Still among us and still vigorous as of this writing, Bobby Freeman has had a long involvement in popular music that began in his hometown of Oakland, California. He was born on June 13, 1940, and grew up with his grandmother, who had been a dancer on Pacific cruise ships. Bobby joined a group called the Romancers, who began their recording career for Dootsie Williams, but left the group early in 1957. Still in high school, he joined another group, the Vocaleers, and impressed a local dee-jay, Jim Hawthorne from KYA. Hawthorne brought them to Coast Recorders in San Francisco to make a demo tape, but only Bobby wanted to take up the offer.

Bobby brought along a song he’d written two years earlier, Do You Wanna Dance, and hammered it out at the piano, making up some of the words as he went along. Hawthorne saw the song’s potential and encouraged Bobby to record it. The conga-like sound was a drummer beating on empty drum cases, and some sources say that the pianist on the session was William ‘Skip’ Rose, who later worked with Charlie Musselwhite. Bobby remembered that after he’d ended the song, Hawthorne pointed to the drummer and motioned to him to start over again. Bobby then tacked on another three verses.

Hawthorne gave the tape to veteran songwriter and Jubilee Records A&R man Morty Palitz, who was reportedly in San Francisco on his honeymoon. Palitz gave it to Jerry Blaine, president of Josie/Jubilee Records. Blaine added a few overdubs, including guitarist Billy Mure, and released the record in March 1958. By summer it was ascending the charts, on its way to #5. Freeman’s record wasn’t a hit in England, but in 1962, Cliff Richard’s revival nearly topped the charts, and in the United States it charted again for five artists (a record surpassed only by Unchained Melody). Del Shannon made a hit out of it in 1964, the Beach Boys in ‘65, the Mamas & the Papas in ’68, Bette Midler in ’73, and the Ramones in 1978.

Various - Blowing The Fuse 1958 - Classics That Rocked The Jukebox

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