Bien plus intéressante est l'exhumation de "THE PERCY SLEDGE WAY" Enregistré — comme When a man loves a woman quelques mois plus tôt— aux studios Quinvy et produit par Quin Ivy et Marlin Green avec la participation des "usuel suspects" des studios de Muscle Shoals (Spooner Oldham et Eddie Hinton, notamment, sont de la partie) l'album voit Sledge s'attaquer à sa façon à une série de ballades soul et R&B. Publié en 1967 par Atlantic, alors qu'il enchaînait les classiques, le disque passe pourtant à peu près inaperçu, mai mérite d'être (re)découvert, tant le répertoire de précieux incunables — empruntés, entre autres, James Carr, Otis Redding ou Joe Simon — est ifr(2.F. sublimé par le chant de Sledge. t Mais le vrai trésor de cette série est la première réédition depuis sa sortie — en 1971 sur House of Orange — du premier album du chan- teur texan GEATER DAVIS (même si son contenu a été repris en 2013 sur l'anthologie "Lost Soul" chez Luv N' Haight). Plutôt oublié, Davis était un des disciples les plus convaincants de Bobby Bland, à qui il emprunte d'ailleurs ici deux titres, et sa voix à la fois chaleureuse et éraillée fait merveille sur un répertoire qui brouille les frontières entre soul et blues. Sa version à rallonge du For your precious love des Impressions est un classique, mais le disque dans son ensemble est un des sommets de la southern soul de l'époque.
Presse - Percy Sledge - The Percy Sledge Way - Soul Bag
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